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On vous donne rendez-vous jeudi 20 février à 8h30 devant le tribunal de Millau (4 boulevardd de l’Ayrolle)

Trois confédérés, Éric Darley, Francis Roux et Christian Roqueirol sont poursuivis pour participation à manifestation interdite pendant les mobilisations contre la réforme des retraites.

Ce jour-là, les violences policières à leur encontre nous ont fait craindre pour leur santé ; pourtant jeudi ils ne seront pas considérés comme victimes mais comme prévenus ! Plus d’infos ci-dessous.

Nous serons présents pour redire notre soutien aux militants et notre indignation face à la répression systématique et systémique des actions et luttes sociales et écologiques.

Début de prise de parole à 8h30.

Merci pour votre présence !

Jeudi 20 février 2025 au tribunal de Millau, le procureur de la république a décidé de poursuivre trois confédérés, Éric Darley, Francis Roux et Christian Roqueirol pour avoir participé à une manifestation non déclarée et avoir opposé une résistance aux gendarmes qui voulaient les repousser et en arrêter certains.
Les faits reprochés se sont passés il y aura presque 2 ans, au péage du viaduc de Millau le 8 mars 2023 (pour rappel, vous trouverez notre communiqué de presse en pièce-jointe).

Suite au recours au 49/3 par Élisabeth Borne pour faire passer la calamiteuse réforme des retraites unanimement rejetée, un collectif aveyronnais et des paysan.ne.s de la Conf’, décident de protester en organisant une opération “péage gratuit” au viaduc de Millau.

Environ 60 personnes se sont retrouvées aux barrières pour procéder à l’action non violente et sans blocage de la circulation. Au bout d’environ 1h, une trentaine de gendarmes des brigades locales, sans sommation ni discussion, ont essayé de nous repousser hors des voies de circulation et très vite ont violemment interpellé et menotté deux d’entre nous, Éric et Francis.

Voulant s’interposer face à ces violences nous rappelant les décès de Georges Floyd et Cédric Coupia par la méthode d’arrestation, genoux sur le cou, poids de deux gendarmes sur le dos, difficultés à respirer, nez en sang et hurlements de douleur, plusieurs personnes ont été violemment repoussées, gazées… l’un de nous, Christian, est poussé si violemment qu’il perd connaissance après avoir heurté fortement le bitume (10 jours d’Incapacité Totale de Travail : ITT) et doit être évacué par les pompiers.

Une manifestante tombée dans la bousculade a le poignet fracturé, une autre un tassement vertébral…

Les 5 ont porté plainte, mais ce n’est pas cette plainte qui sera jugée le 20 février, mais bien la plainte de 6 gendarmes avec demande de défraiement de 500 à 1000 € pour dommages et intérêts. Aucun d’entre eux n’a été blessé !

Ce procès doit être le procès des violences policières généralisées après l’adoption de la loi sur les retraites par l’emploi du 49/3, lors des manifestations de protestation.

Soyons nombreux.ses jeudi 20 février à partir de 8 h devant le tribunal de Millau en solidarité et pour dénoncer l’emploi de la force dans les conflits sociaux !

Pour refuser que l’injustice s’ajoute à la violence.
Pour avoir des réponses concernant la chaîne de commandement qui à abouti à cette bavure.