La Confédération paysanne de l’Aveyron garde ses 2 sièges à la Chambre d’Agriculture, et renouvelle ses élus, pour porter haut et fort ses propositions pour une véritable alternative et des campagnes aveyronnaises vivantes.
Les résultats des élections professionnelles agricoles dans notre département se sont fait attendre. Le duo FDSEA-JA a eu peur, la Coordination Rurale y a cru, et nous à la Confédération paysanne, nous sommes restés patients, confiants dans notre socle électoral qui s’étend bien au-delà de nos adhérents. Nous remercions chaleureusement nos électeurs pour leur confiance, ils nous permettent de conforter notre présence dans toutes les instances agricoles départementales. Nous y allons avec beaucoup d’envie et de détermination pour défendre les intérêts de tous et toutes et de l’agriculture paysanne.
La progression inédite de la Coordination rurale s’est faite en prenant des voix à la FDSEA-JA, sans proposition concrète. Elle a instrumentalisé la colère et la détresse en créant des bouc-émissaires, dans la lignée de la notion d’agribashing montée de toutes pièces par la FNSEA. Le projet de ces deux syndicats perpétue en fait le même système agro-industriel et libéral, au détriment des paysan.nes et de l’intérêt général. C’est ce système contre lequel nous nous battons et que nous avons la volonté de changer pour le bien-être de tou.tes les paysan.nes et pour des campagnes vivantes.
Ces résultats, du fait d’un mode de scrutin biaisé, favorable au majoritaire, laissent malheureusement le duo FDSEA-JA à la tête de la Chambre d’agriculture pour encore 6 ans. Nous espérons sincèrement que ceux-ci auront néanmoins l’intelligence de respecter le pluralisme syndical exprimé par le vote des paysan.nes de notre département, et qu’ils nous permettront à nous élu.es de l’opposition de nous impliquer réellement dans le bureau et les différentes commissions de travail de la Chambre d’agriculture. Notre agriculture aveyronnaise a plus que jamais besoin de toutes les forces en présence pour répondre aux enjeux sociaux, économiques et écologiques qu’elle subit. Nous connaissons les leviers d’action pour améliorer le revenu paysan, l’accès au foncier, favoriser les installations et transmissions, défendre nos filières de qualités… il est possible d’agir !
Au niveau national, la Confédération paysanne remporte trois chambres d’agriculture. C’est une vraie progression en terme de représentativité partout en France et nous nous en félicitons. L’agriculture et l’alimentation nous concernent tous, alors pour des campagnes vivantes, soyons-fermes !