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L’énergie du changement, la force de résister

La période 2013-2019 sera celle de la réforme ou de la dislocation! Nous traversons une crise économique profonde au niveau mondial, le marché du Roquefort souffre particulièrement.

Logo-SPLBDans ce contexte où le prix du lait stagne, où  les charges augmentent, le moral des producteurs est au plus bas, atteint par l’injustice historique du système de références autant que par la pression croissante au niveau de la qualité du lait. La pyramide des âges, le manque de perspectives et le montant du capital important engendrent des difficultés à trouver des jeunes à installer.

 

 

Pourtant, nous sommes convaincus, au SPLB, que dans un système plus solidaire entre producteurs et industriels, mais également entre nous producteurs, nous pouvons rester nombreux, en tout point du rayon, de Castres à Chanac, dans les zones denses du Ségala et du Lévezou comme  sur le Méjean. Pour réussir, nous devons réformer le système confédéral et le défendre face aux agressions réglementaires présentes et à venir.  Le SPLB a fait la preuve de son énergie, de son imagination et de sa compétence.
Nous sommes désormais la seule voie alternative, celle qui porte le partage plus juste de la richesse au service des paysans et du territoire, mais aussi la voix de la résistance et de l’action.

Laurent Reversat

Un défi : maintenir les points de collecte et les actifs

Un programme :

–  Prix du lait

Pour défendre notre prix, nous continuerons à exiger une discussion à priori sur les transformations, pour aboutir à des plans de campagne co-établis par producteurs et industriels, dans le sens des valorisation les plus bénéfiques à la filière.

Nous continuerons à expliquer que si le prix du lait ne suit pas, nos brebis laisseront la place au duo vaches allaitantes-céréales, d’abord dans les meilleures fermes.

– Réforme des droits à produire: 650 hl minimum, c’est possible!

Toutes les fermes doivent avoir libre accès à cette production minimale de classe I et II. Au delà, un juste équilibre entre la production passée, la capacité des fermes en autonomie et le nombre d’actifs doit être trouvé. Dans ces conditions, la production du rayon et les volumes individuels ne seront plus régulés par de la classe III, mais par des volumes définis par les collèges producteurs et industriels et ajustés annuellement. Les règles d’étalement seront alors adaptées en conséquence.

Cette réforme devra recevoir l’accord le plus large possible. Aussi nous souhaitons soumettre au vote de tous les points de collecte le choix entre au moins trois propositions différentes, prenant en compte l’intérêt général.

–  Installation-transmission

  • La réforme des droits à produire aidera l’installation des jeunes en donnant des perspectives en volume et en prix au plus grand nombre.
  • Création d’un fond d’investissement foncier pour favoriser les transmissions, à partir de la caisse de régulation et de l’épargne populaire. C’est la seule façon d’éviter de voir partir le foncier chez ceux qui pourront toujours le payer, fonds de pension ou Lactalis…

– Qualité du lait: le lait cru c’est nous!

Défendre le lait cru, c’est défendre notre spécificité, donc notre principale assurance de plus-value. Et sur ce sujet nous devons valoriser les savoir-faire des éleveurs, qui dans leur grande majorité sont des experts en la matière. Fini la mise en accusation permanente, une autre manière, plus pédagogique et plus efficace de maintenir un haut niveau de qualité est possible.

– Mode d’élection FRSEB:

Tous les producteurs cotisent à Confédération, ils doivent donc pouvoir tous voter sans devoir s’inscrire.

 

Bilan de six ans de présence à la FRSEB

Pour notre première participation à la FRSEB, nous avons porté vingt ans de réflexion et adapté nos propositions aux réalités actuelles du rayon. Nous avons porté une énergie dans l’action concrétisée par la manif de 2008 et le blocage de 2009 (et dans une moindre mesure en 2011) qui ont permis d’établir un rapport de force positif pour les éleveurs. Ceux-ci en sont sortis grandis et soudés.

Nous avons porté la recherche de solutions dans l’intérêt de la filière et qui soient acceptées par le Conseil d’administration de la FRSEB. L’exercice fut difficile étant donné le mode de représentation qui nous octroyait seulement 2 sièges sur 42,  jalonné de certains succès et de frustrations.

 

Venez nous retrouver et débattre lors de nos réunions

Mardi 3 avril à 20h45Alban, salle de justice de paix
Mercredi 4 avril à 20h45 – Le Massegros, salle de la mairie
Lundi 8 avril à 20h45 : Réquista, Maison pour Tous
Mardi 9 avril à 20h45 : Saint Rome de Cernon, salle des fêtes

Contact : Laurent Reversat 06 85 75 50 48